Former gratuitement au moins 3 000 développeurs Web entre 2017 et 2018 ; favoriser l’insertion professionnelle des jeunes congolais grâce au numérique, ce sont entre autres ambitions affichées par la Grande école numérique du Congo (GENC) avec l’appui du ministère congolais en charge de la formation qualifiante. Née il y a à peine six mois, la GENC, qui dispose de plus d’une quarantaine de formateurs, attire de plus en plus des apprenants dans un pays où le taux d’accès au haut débit reste un des plus bas en Afrique.
Tenue du 17 au 18 Juillet 2017 au Radisson Blu’ à Brazzaville, sous le haut patronage de son Excellence Monsieur le Premier Ministre Clément MOUAMBA, la première édition des Assises Nationales du Tourisme au Congo a non seulement constitué un moment d’échanges et de discussions entre les principaux acteurs du tourisme, secteur public, secteur privé, et société civile, mais aussi une occasion pour la promotion des richesses touristiques de différentes régions du Congo.
Représentée par son Directeur Général, Mr MASIA Vuvu , lors de ces Assises, la Grande Ecole Numérique du Congo a reçu des mains de Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre du Tourisme et de l’Environnement et du Dr Taleb RIFAI Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), un certificat d’honneur pour les efforts accomplis dans le cadre de la promotion du tourisme durable en république du Congo.
En effet la grande école numérique a travaillé à la création du nouveau site de l’office national du tourisme du Congo, et à la refonte du site du ministère du tourisme avec la mise en place de l’onglet des assises nationales et toutes ses fonctionnalités.
La GENC a aussi conçu le mail d’invitation qui a été envoyé aux différents contacts du ministère en amont du lancement de la manifestation
Cette reconnaissance témoignée par madame la ministre Arlette SOUDAN-NONAULT encourage encore la GENC à continuer à améliorer ses capacités, son professionnalisme, et ses services.
Annoncée le 06 octobre dernier lors du discours d’ouverture des travaux de la 3ème édition de l’IT – Forum par le Premier Ministre Clément MOUAMBA, la mise en place de trois académies et de cinq pôles universitaires commence par le lancement d’une grande école du numérique au Congo qui a eu lieu le 17 octobre 2016 par une cérémonie organisée dans un grand hôtel de Brazzaville. Cette école qui n’impose aucun diplôme pour y accéder est ouverte à tous, a déclaré la Directrice de l’école, Nickya Fylla. Elle va donner une formation de trois mois pour faire de ses apprenants des grands développeurs Web. Apporter les compétences est l’objectif que se fixe la GENC, a souligné Monsieur Serges Nicolas, Directeur du projet. Dans le souci de créer de l’emploi pour les enfants du terroir, la Grande école du numérique au Congo a recruté plus de vingt jeunes congolais ayant subi une formation en numérique. Ces derniers seront formés pour devenir à leur tour les formateurs. La GENC qui s’implante à Brazzaville et Pointe-Noire cette année compte s’étendre sur d’autres villes du pays. La cérémonie a été marquée par une série d’allocutions du Maire de Poto-poto, du Directeur du projet, de la Directrice de l’école, du Ministre délégué auprès du Premier Ministre Chargé de l’économie numérique, et clôturée par le discours de lancement officiel par le Premier Ministre Clément MOUAMBA et la visite guidée à ladite école.
(Agence
Ecofin) – Le Premier ministre du Congo, Clément Mouamba, a inauguré le
17 octobre 2016, à Brazzaville, la grande école du numérique du Congo
(Genc). L’établissement d’enseignement supérieur, premier du genre dans
le pays, sera consacré à la formation de la jeunesse congolaise dans les
métiers des TIC. Au-delà des concepteurs de sites web, l’école formera
également des développeurs d’applications, des codeurs, et d’autres
spécialités qui contribueront à la diversification de l’économie
congolaise.
Pour
sa première année, l’école formera d’abord une quarantaine de
formateurs qui auront la tache de former près de 1000 jeunes congolais
chaque année. Pour Clément Mouamba, « le
numérique est devenu le passage obligé de tout processus de
développement. Au Congo, environ 90% des métiers seront concernés. La
première étape consiste, à mon avis, à repenser la formation des
animateurs de cette nouvelle économie. Car, le numérique permet de
redistribuer les cartes de la réussite sociale et professionnelle pour
ceux qui n’ont pas pu accéder à des compétences ».
Nickya Fylla Saint-Eudes, la présidente de la Genc, l’établissement est ouverte à tous. « C’est
une école pour tous, n’exigeant aucun diplôme à l’entrée. Cependant, la
formation est sanctionnée par un certificat de compétence reconnu. Elle
apportera des solutions de reconversion et d’emplois », a-t-elle souligné.
Des
antennes de cette grande école du numérique sont annoncées. Celle de
Pointe-Noire sera inaugurée ce 19 octobre 2016. Celles de Ouesso, dans
le département de la Sangha, Dolisie dans le département de la Niari et
Oyo dans le département de la Cuvette, sont annoncées pour bientôt.
L’établissement spécialisé aux métiers du numérique, ayant ouvert ses portes le 17 octobre, débute par la formation d’une quarantaine de formateurs ou professeurs de web. Ces derniers devront, à leur tour, former chaque année environ mille jeunes congolais.
La cérémonie du lancement de la Grande école du numérique du Congo (Genc), un premier établissement du genre au Congo, s’est déroulée lundi à Brazzaville, en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba.
Entouré de quelques membres du gouvernement congolais, Clément Mouamba a salué une initiative visant à réduire le chômage et faciliter la diversification de l’économie congolaise. Cette formation représente un outil fédérateur indispensable, estime-t-il, elle permettra de vite former non seulement les professeurs et formateurs aux technologies web, mais également les intégrateurs et développeurs web et des applications nécessaires pour fournir et gérer les données numériques.
« Le numérique est devenu le passage obligé de tout processus de développement. Au Congo, environ 90% de métiers seront concernés. La première étape consiste, à mon avis, à repenser la formation des animateurs de cette nouvelle économie. Car, le numérique permet de redistribuer les cartes de la réussite sociale et professionnelle pour ceux qui n’ont pas pu accéder à des compétences », a déclaré lundi Clément Mouamba.
D’après Nickya Fylla Saint-Eudes, présidente de la Genc, l’établissement dédié au métier du numérique au Congo est destiné à accueillir des jeunes congolais, des désœuvrés qui souhaitent apprendre les nouveaux métiers.
« C’est une école pour tous, n’exigeant aucun diplôme à l’entrée. Cependant, la formation est sanctionnée par un certificat de compétence reconnu. Elle apportera des solutions de reconversion et d’emplois », a souligné Nickya Fylla Saint-Eudes, indiquant que le projet de la Genc est soutenu par certaines entreprises locales, des partenaires au développement, ainsi que des grands groupes comme Google, Facebook…
Pour le ministre en charge de l’économie numérique et de la prospective, Benoît Bati, en ouvrant cette école du numérique, les promoteurs viennent de réaliser une véritable révolution pour améliorer des services tels que l’éclairage, la distribution d’eau, la gestion du trafic, la sécurité routière, les services transactionnels, les formalités administratives etc.
« Le développement de l’administration numérique augmente la rapidité, améliore la qualité de services proposés. Cette transition numérique interpelle toutes les catégories sociales, les gouvernants et gouvernés, producteurs et consommateurs », a ajouté le ministre Benoît Bati, qui s’engage à soutenir les activités de l’établissement.
Après la visite guidée des locaux de l’établissement, les promoteurs de la Genc ont annoncé l’ouverture d’une deuxième école à Pointe-Noire, dont la cérémonie est prévue ce 19 octobre. Trois autres écoles seront également créées à Ouesso (Sangha), à Dolisie (Niari) et à Oyo (Cuvette).
Le
vice-président de la grande Ecole numérique du Congo (GENC), Serge
Nicolas a indiqué le 30 janvier à Brazzaville, dans une interview
exclusive à Vox Congo, que cette structure met un accent accru dans
sa pédagogie interactive sur la formation pratique qui occupe près de
90% d’enseignement. Les cours théoriques n’occupent que 10%. Ainsi,
45 formateurs ont été formés pour transmettre à leur tour des
connaisseurs aux adultes et jeunes aux métiers numériques, nécessaires
pour leur insertion professionnelle.
Serge
Nicolas a précisé que la GENC est la mise en évidence de son partenariat
avec Digischool, une plate-forme ayant un chiffre d’affaires de plus
de 100 millions d’euros (plus de 65,5 milliards de francs CFA) qui
permet gratuitement à de milliers de personnes d’avoir des
informations en ligne ou à la quête d’orientations. Cet accord de
partenariat a été officialisé lors de la cérémonie de remise de
diplômes aux 45 formateurs de GENC, entre Antoni Kuntz et les
responsables de la GENC.
Poursuivant
ses propos, le vice-président a fait savoir que la GENC et Digischool
s’associent pour se développer mutuellement en Afrique. Outre le
Congo, ils ont des ambitions de s’installer au Gabon, au Cameroun, au
Nigeria et au Maroc. Pour matérialiser sa vision en République du
Congo, la GENC s’est focalisée d’abord sur la formation des formateurs.
Ainsi, sur
45 formateurs, 19 ont obtenu leurs diplômes et ont été jugés aptes à
enseigner. Parmi les 26 restants, 13 n’ont pas reçu de diplômes car
très en dessous de la moyenne des aptitudes requises pour enseigner dans
le numérique ; Ils devraient être réorientés dans l’administration de
la GENC. Par contre les 13 autres seront soumis à une formation
supplémentaire et vont continuer dans un système d’exercices pratiques
accélérés jusqu’à ce qu’ils aient assimilés les enseignements
attraits au numérique. Ensuite ils passeront des examens de rattrapage
pour confirmer leur aptitude à enseigner.
S’agissant
des critères de sélection des formateurs, Serge Nicolas a laissé
entendre que ceux-ci ont été élaborés en connivence avec le ministère
de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation
qualifiante et de l’emploi, sur la base notamment de l’aptitude
pédagogique. La formation en informatique, avoir le niveau master, en
ce qui concerne les formateurs. Tandis que la sélection des apprenants
nécessitent entre autres être de nationalité congolaise, être âgé d’au
moins de 18 ans ; être déscolarisé, désœuvré ou en quête de
reconversion.
La
spécificité de la GENC, a relevé à cette occasion son vice-président,
réside dans la formation basée plus sur la pratique à raison de 24
saisons de 20 élèves tous les trois mois. Afin de permettre au Congo
de devenir l’un des plus grands pays africains dans le domaine
numérique. C’est pourquoi la grande Ecole ambitionne de s’installer
après Brazzaville et Pointe-Noire à Oyo, localité située à près de 400
km au nord du Congo et Dolisie, chef-lieu du département du Niari
dans sud-ouest.
Fondée à l’initiative du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nycephore Fylla Saint Eudes, la GENC qui a débuté ses activités en juillet 2016, a pour objectif de former 1000 personnes aux métiers du numérique au Congo, d’ici fin 2017.